Aisy-sur-Armançon, Cry, Nuits et Perrigny-sur-Armançon. Ces quatre communes du Tonnerrois se sont regroupées pour tenter de faire pousser un parc éolien de 20 à 25 mâts. Ce projet, qui n’en est encore qu’au stade des études écologiques, pourrait voir le jour à l’horizon 2020. « Nous comptons déposer notre demande d’autorisation administrative en préfecture au premier semestre 2018 », indique Geoffroy Rolland, chef de projet chez WPD, la société allemande contactée pour développer ce parc éolien.
Du jamais vu en France : 240 mètres en bout de pale
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« L’idée, c’est d’installer du haut de gamme. Les modèles d’éoliennes les plus puissants, dotés des dernières technologies », explique Geoffroy Rolland. Pour José de Pinho, maire de Cry, il s’agit bien de « mettre l’éolienne la plus performante possible ». Autrement dit, en installer relativement peu, mais plus hautes et puissantes. « Par ailleurs, je défie quiconque de faire la différence entre une éolienne de 180 mètres et une autre de 240… » glisse-t-il.
Les opposants au projet s’organisent
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Dans la longue liste de ses arguments contre le parc éolien, il critique notamment le fait que les mâts soient implantés en pleine forêt. « Une forêt, c’est comme un vaste piège à carbone, illustre-t-il. Elle absorbe le CO2 et rejette de l’oxygène. Alors n’est-il pas paradoxal de déboiser des forêts pour y implanter des éoliennes censées limiter les émissions de CO2?? » Un argument balayé par le chef de projet Geoffroy Rolland, le développeur éolien WPD. Ce dernier faisant savoir que « seul 1 % de la zone d’étude (1.500 ha au total, ndlr) sera déboisée ». Soit 15 hectares.
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